vendredi 19 août 2022

Jour 19, Goldap - Chalupy

 travaux sur la route. Délai de 35min 

Visite du château de Malbork

Visite de Gdansk

Arrivée sur la mer Baltique.

Problème de clignotant 

Jour 18, Warsaw - Goldap




 Après avoir passer plus de deux semaines à parcourir l'est de l'Europe, Aujourd'hui, nous devrions atteindre le point le plus à l'est de notre roadtrip, proche de la frontière lituanienne et biélorussienne. 
route de liaison pour se rapprocher de la mer Baltique.

Découverte du paysage marécageux de la Pologne 

Mise des combipluies pour 10min 

Continuer la route jusqu'à Giżicko... arrivé trop tôt à Godłap.

Mon kit chaîne fait tac tac également. 






Jour 17, Viste de Varsovie

Varsovie !  Capitale de la Pologne.  Quand on entend parler de Varsovie, on pense surtout à son ghetto et à la seconde guerre mondiale. 

Avant de nous mettre à marcher toute la journée,  il fallait bien prendre des forces! Direction un petit bar que le AirBnB recommendait! Pour l'achat d'une boisson (café et jus de fruits), le p'tit dej' était à  1 złoty. 

Des forces prises, prêts à  affronter le dédale de la ville !  

On verra, pour commencer, Nicolas Copernic devant l'académie des sciences. 

L'église de la Sainte Croix où repose le coeur de Frédéric Chopin!

Le Château Royal tient de l’illusion d’optique. Réduit en cendres en 1945, reconstruit à l’identique en 1970, le Zamek Krolewski témoigne de la splendeur du royaume de Pologne et de la ténacité du peuple de Varsovie!

La statue du roi Sigismund date de 1644 et est d’origine. Quant à la colonne, elle a dû être remplacée 2 fois (la dernière fois après la IIe guerre mondiale). En haut nous voyons le roi qui tient en main une croix (la lute contre le mal) et un sabre qui témoigne de sa vaillance. la légende locale raconte que Sigismund utilise son sabre pour faire du bruit et ainsi, faire fuir les ennemis de Varsovie

Et puis au détour d'une ruelle ...
L'église Saint Martin.

Et l'église Jésuite



















La rue Piwa est connue pour les beautés de ses devantures de portes...



La porte de la barbacane est une porte fortifiée et semi-circulaire des remparts qui entourent la vieille ville.

Sur la place de la vieille ville, on peut voir de nombreuses maisons bourgeoises.

Au milieu de toutes ces élégantes maisons se trouve la statue de la sirène Syrenka. La légende raconte qu'il y a longtemps, une sirène remontait la Vistule en direction de Varsovie lorsqu'elle décida de faire une pause. Les pêcheurs de la ville furent séduits par sa beauté et sa voix magnifique. Lorsque la sirène fut capturée par un riche marchand diabolique, l'un des pêcheurs vint la sauver. Pour le remercier, la sirène jura de protéger tous les pêcheurs et tous les habitants de Varsovie. 




Nous avons décidé de continuer notre chemin par l'une des plus petites places de Varsovie où se trouve la cloche craquelée de la cathédrale.Obtenez une promesse de chance en touchant le haut de la cloche tout en marchant autour!

Entre la cathédrale Saint jean le Baptiste et le château royal, il y a un passage couvert. Celui-ci a été construit après la tentative d'assassinat sur le Roi Sigismund pour que celui-ci puisse s'échapper s'il l’évènement venait à se reproduire. Le roi s'en sortira indemne et l'assassin sera arrêter, puis écorché vif avant d'être ligoté à 4 chevaux et démembrés.....On ne plaisantait pas à l'époque! 






Par la suite, on ira visiter le quartier de Praga qui est devenu le quartier Hipster de Varsovie.


La première usine de Vodka a été réhabilité en bars à ambiance et restaurants tendances.


On ne pouvait faire l'impasse sur Varsovie et son histoire commune avec la seconde guerre mondiale....

Le monument de l'Insurrection de Varsovie rappelle les événements dramatiques de 1944, lorsque la résistance polonaise se dressa contre les nazis. En 1944, la résistance polonaise, l'Armia Krajowa (l'armée de l'intérieur), lança une offensive contre l'occupant allemand installé à Varsovie. Après 63 jours de lutte sans soutien extérieur, les Polonais furent vaincus. Afin de punir cette insurrection, les Allemands rasèrent ce qui restait de la ville et déportèrent tous les habitants. Nombre d'entre eux furent envoyés dans des camps de travail ou des camps de la mort.























Dès l’hiver 1939-1940, les nazis commencent à persécuter les Juifs : obligation de porter un brassard blanc avec l’étoile de David bleue, identification des magasins juifs sur leurs vitrines, confiscation des radios, interdiction de voyager en train…

L’ordre de transplantation de juifs dans une zone réservée est donné le 2 octobre 1940. 80 000 non-juifs quittent le secteur, et 138 000 juifs s’y installent dans la précipitation et la peur. Le ghetto est fermé le 16 novembre 1940. La population du ghetto, 381 000 personnes enregistrées en janvier 1941, atteint 439 000 en juin 1941 pour retomber à 400 000 en mai 1942. Les rafles à partir de juillet 1942 se feront de jour comme de nuit, aussi bien dans les habitations que dans les usines, où il est plus facile d’arrêter les Juifs. Ceux-ci sont ensuite conduits vers la Umschlagplatz, la gare de triage de Varsovie. Près de 300 000 Juifs sont ainsi entassés dans des trains avant d’être gazés à leur arrivée à Treblinka. La première vague de déportations vers les camps de la mort ramène la population du ghetto à 70 000 habitants.




Une des images les plus connues du ghetto est le pont de bois reliant le « petit ghetto » au « grand ghetto » au-dessus de la rue Chłodna, immortalisé dans de nombreux documentaires ou film, tel que Le Pianiste de Roman Polanski. Installée en 2011, l’installation se constitue de deux paires de poteau de part et d’autre de la rue, reliés par des câbles de fibres optiques qui s’illuminent la nuit, représentant la silhouette de l’ancienne passerelle. Dans les poteaux, il y a des petites fenêtres permettant de voir des images de la vie dans le Ghetto de Varsovie.




> Pont en bois entre le petit et le grand ghetto de Varsovie.






Avant la guerre, Varsovie était la plus grande ville juive d’Europe. L’Histoire a fait son œuvre, la destruction a été quasiment totale, mais de petits îlots de mémoire ont survécu au temps.



Le ghetto de Varsovie lui-même a complétement disparu, à l’exception du bout de la rue. Próżna.
Un dernier bout de mur originel du ghetto subsiste encore aujourd’hui. Cette section de mur correspondait à une petite enclave dans le secteur sud du ghetto.
Voulu par Staline, le palais de la culture et de la science est une trace du communisme "triomphant" en Pologne mais il n'est jamais arrivé à devenir un symbole de la capitale, tellement il est décalé par rapport à l'histoire et à l'aspiration du pays. Il a même failli être rasé, mais a finalement été conservé et héberge maintenant le siège de sociétés, des cinémas, théâtres, musées, un casino et même une piscine... Il ne mesure pas moins de 242 m de haut et il se dit que l'homme le plus heureux de Varsovie est le gardien qui, de fait, ne voit pas le bâtiment.